SAREMM

Opérations d'aménagement

Parc du Technopole

Présentation de l'opération

UNE DYNAMIQUE ECONOMIQUE

Le Parc du Technopole, étendu sur 60 hectares a pour objectif de constituer l’épicentre de la Vallée Européenne des Matériaux, de l’Energie et des Procédés dédié aux activités innovantes.

A travers le développement du Parc du Technopole, Metz Métropole vise à constituer le campus technologique de la Vallée Européenne des Matériaux, de l’Energie et des Procédés dédié aux activités innovantes, en continuant la dynamique économique du Technopole.

Poursuivre la dynamique économique du Technopole

Les objectifs d’aménagement sont les suivants :

  • Constituer un véritable quartier structuré autour d’une offre d’activités diversifiée, de programmes de logements neufs et d’équipements adaptés.
  • Etablir des relations fortes avec les entités qui bordent le périmètre opérationnel : le hameau de Grigy, le Technopole existant, la ZAC des Hauts de Queuleu.
  • Structurer le projet urbain autour d’un parc central, vecteur d’identité pour l’ensemble de l’opération et en lien avec les grands espaces ouverts que sont la vallée de la Seille et la vallée de la Cheneau.

Un nouveau quartier en cours de création

L’opération, initiée par l’EuroMétropole de Metz, a été confiée à son aménageur SAREMM.

Pour le volet urbanistique et paysager, SAREMM s’est entourée des compétences du groupement Atelier Choiseul – Arpentère – Ingérop.

Les travaux d’aménagement ont débuté à l’été 2018 sur la partie sud de la ZAC ; les réseaux ainsi que les voiries provisoires sont réalisées sur les rues Valentin Bousch, des frères Prillot, de la Haute Bevoye, Gandel-Didion, Jacques Villon.

A ce jour, le parc du Vallon est aménagé provisoirement, les cheminements piétons et un parking d’accès au vallon seront réalisées en 2021. Le mobilier urbain et une aire de jeu seront mise en place dans le même temps. Des clôtures agricoles permettront de séparer les cheminements piétons, des futurs vergers et pâturages.

Une consultation opérateurs est en cours sur le Parc du Technopole.

Le projet urbain

Le Parc du Technopôle se déroule le long de l’avenue de Strasbourg, entre la RN431 au Sud et la rue du Fort de Queuleu au Nord. Ce site agricole a depuis longtemps été identifié comme secteur d’extension du Technopôle. Le site défini par sa forme d’amphithéâtre naturel est traversé par le ruisseau de la Seulhotte, support de la trame verte et bleue.

La ZAC se développe sur un site de près de 60 hectares qui vise à accueillir une mixité d’activités tertiaires, de production, et d’un quartier d’habitat en continuité du hameau de Grigy.

Le Parc du Technopôle se structure autour d’un espace végétal central de près de 12 hectares, nommé le Vallon. Il vient renforcer la qualité écologique et organise une transition douce par rapport aux espaces urbains agricole par l’introduction d’une agriculture urbaine. Cette dernière propose des espaces récréatifs et de promenades.

Une programmation diversifiée

La mixité de programmation s’appuie sur :

  • Un quartier de production/recherche
    En entrée de ville, ce quartier permettra d’assurer la continuité du pôle « Procédés, Mécanique et Matériaux » avec notamment l’implantation d’activité de production.
  • Un pôle de centralité sur l’avenue de Strasbourg, à l’entrée de Grigy, qui s’appuie sur l’existant pour affirmer une centralité du Technopôle avec services, restaurants, commerces et quelques activités de loisirs. Des surfaces commerciales seront implantées en rez-de-chaussée d’immeuble tertiaire et notamment sur la place de Grigy, un emplacement privilégié.
  • Un quartier d’habitat : une mixité de logements
    Ce quartier sera composé de petits collectifs, logements intermédiaires et de maisons de ville, les logements seront de tailles et de statuts différents.
  • Un espace vert structurant
    Le nouveau quartier sera structuré par l’aménagement de son vallon central en vaste espace végétal de 12 ha comprenant:
    – une forte valeur écologique notamment grâce à la mise en valeur de l’eau par le confortement de la ripisylve et de la roselière ;
    – des espaces cultivés par des jardins familiaux mais aussi une gestion agricole des parcelles centrales ;
    – des lieux de promenades et de loisirs au travers de ses milieux naturels riches.

Pôle Santé Innovation de Mercy

Présentation de l'opération

EN BREF

Architecte – Urbaniste Mandataire
EXP Architectes

Bureau d’études
IRIS Conseil

Paysagiste
Paysage et Territoire

 

EN CHIFFRES

58 ha répartis ainsi :

15 ha consacrés au CHR de Metz Thionville pour la création de l’Hôpital et l’Hôpital Femme-Mère-Enfant

43 ha destinés aux entreprises tertiaires

4 100 emplois et d’autres à venir (dont 3 300 emplois pour le CHR et 800 sur la zone d’accompagnement économique)

15 commerces dont 1 hôtel et des restaurants dans le Village de Mercy

A l’initiative de l’EuroMétropole de Metz, le site du Pôle Santé Innovation de Mercy a visé à l’implantation du nouvel Hôpital de Metz, de l’hôpital Femme-Mère-Enfant ainsi qu’un pôle d’excellence économique, tourné vers la Santé et l’innovation, représentant 90 000 m² de surface de plancher.

Le Pôle Santé Innovation de Mercy bénéficie d’une situation géographique stratégique aux Portes Est de l’agglomération messine, et d’une forte accessibilité, en bordure de la RN431à proximité de l’autoroute A4. Le site est desservi par le METTIS (Transport en commun en site Propre).
Le territoire est à la fois sur le ban d’Ars-Laquenexy et de Peltre.

L’aménagement du Pôle Santé Innovation de Mercy a débuté en 2011 par l’aménagement de la première phase de l’opération (13 ha commercialisables). L’hôpital de Mercy a été le premier utilisateur du site avec une ouverture fin 2012. Depuis le site se développe avec l’installation de l’hôpital femme mère enfant et des programmes tertiaires (Siemens, APF, UDAF, GIS MIC, …).

La Direction Européenne de la Qualité du Médicament et soins de santé (EDQM) du Conseil de l’Europe, a choisi cet emplacement pour implanter un nouveau site de stockage.

Le Village de Mercy, pôle commercial de proximité, accueille commerçants indépendants, restauration et hôtellerie.
Une deuxième phase d’aménagement de 11 ha débutera à compter de 2021 et permettra d’accueillir des programmes tertiaires et de l’activité artisanale.

Le projet urbain

L'opération d'aménagement du site de Mercy fait suite à la requalification d'un ancien site militaire

Situé sur un promontoire, le pôle de Mercy offre une vue imprenable sur le grand paysage messin et en particulier vers l’ouest. Le site est encadré par des lisières boisées, créant un environnement calme et verdoyant propice à une bonne intégration du projet dans son environnement.
Le château, situé sur le point culminant du site, constitue en outre un atout patrimonial indéniable, ajoutant au charme des lieux et dominant l’ensemble du site. Le passé agricole est également très présent et marque fortement le paysage, en particulier par l’ordonnancement des sillons du parcellaire agricole.

Une desserte optimale

Le site est desservi par le METTIS, via 2 arrêts au cœur du Pole Santé Innovation de Mercy. L’aménagement de l’avenue hospitalière, accueillant le tracé du METTIS, et située sur la ligne de crête du site, suit la logique de mise en scène du château.
Les modes alternatifs à la voiture (transports en commun et déplacements doux) sont ici privilégiés et se définissent dans les sentes et allées aménagées permettant de relier aisément les quartiers environnants.

Une identité forte

Le site de Mercy a pour objectif de développer une nouvelle identité, propre à l’opération, en s’appuyant sur le projet hospitalier, afin de promouvoir un marketing urbain auprès des investisseurs et des promoteurs. Ainsi, les aménagements publics, la typologie des activités à implanter et la configuration des bâtiments feront l’objet d’un traitement de qualité.

Le parti d'aménagement

Le parti d’aménagement propose un dessin résolument paysager. La topographie particulière du site et les courbes de niveaux orientent le tracé des voies structurant le projet. Le château, situé en ligne de crête, et l’environnement paysager de qualité du site (parcellaire agricole et lisières boisées) restent toutefois le support de la composition urbaine du projet global.

Les lisières boisées forment le cadre de l’aménagement, sur lesquelles se greffent l’ensemble des espaces de respiration de la ZAC (esplanade du château, bassins de rétention paysagers…). Elles constituent des structures paysagères majeures permettant l’intégration globale du projet. De la même manière que sur un territoire agricole, cette trame est interrompue par d’autres typologies paysagères ou architecturales, comme les lisières ou massifs boisés, ou encore par les constructions.

L’aménagement du site permet de réaliser un programme d’équipement comprenant notamment :

  • Une voie d’accès à la zone, raccordée à l’échangeur de la RD 955
  • Une voie structurante interne à la zone et des voies de desserte
  • Une voie de Transport en Commun en Site Propre (le METTIS), reliant le site de Mercy au centre de l’agglomération messine
  • Un accès de secours au pôle hospitalier par l’est du secteur d’aménagement

Les principes d'aménagement des espaces publics

La trame des espaces publics comprend :

  • La trame viaire comprenant l’avenue hospitalière (artère structurante mettant en valeur le cœur du site)
  • L’esplanade du Château de Mercy comme espace emblématique au cœur du Pole Santé Innovation de Mercy
  • Les sentes piétonnes raccordant les grands espaces paysagers
  • Les espaces paysagers, comme espaces de respiration et permettant la gestion alternative des eaux pluviales et à la gestion des franges boisées


L’ensemble de ces espaces est végétalisé selon deux logiques :

L’esplanade du Château de Mercy, espace paysager majeur, a vocation à polariser le cœur du site et mettre en scène le château. L’aménagement de l’avenue hospitalière, accueillant le tracé du METTIS, et située sur la ligne de crête du site, met en valeur la mise en scène du château. Les autres espaces verts suivent une logique plus fonctionnelle (accueil des bassins de rétention ou accompagnement des voiries) tout en valorisant le cadre d’usage du site.

Le château, parc, esplanade : éléments majeurs

Le château, situé en ligne de crête, et l’environnement paysager de qualité du site (parcellaire agricole et lisières boisées) restent le support de la composition urbaine du projet global.
Les lisières boisées forment le cadre de l’aménagement, sur lesquelles se greffent l’ensemble des espaces de respiration du site (esplanade du château, bassins de rétention paysagers…) et créent un effet de clairière conférant au site une intériorité, une ambiance confidentielle et préservée. L’esplanade du château et le Parc, situés au cœur du site, sont reliés par des liaisons piétonnes aux autres espaces de respiration du site. Ces espaces permettent des instants ludiques, contemplatifs et des lieux de rencontre.

Le quartier du Sansonnet

Présentation de l'opération

EN BREF

Aménageur
SAREMM pour la Ville de Metz

Urbanistes / Paysagistes
CITADIA Conseil puis STOA

Bureau d’études
BEA Ingénierie puis IRIS conseil

 

EN CHIFFRES

Projet de 12,2 ha comprenant un parc de 3,2 ha

1,2 ha réservés pour des jardins familiaux de 200m2

1000m2 réservés au développement d’une forêt urbaine

Environ 550 logements / 1000 habitants au coeur du quartier

2/3 des aménagements publics réalisés en voiries partagées végétalisées

25% de logements individuels

1 EHPAD

1 projet nature permettant à tous les publics de découvrir la nature et son environnement

2 lignes de bus

2 emplacements publics réservés pour le développement de l’autopartage

Visionnez le quartier dans son ensemble

La maquette numérique a été réalisée par SAREMM avec l’appui du service Système d’information Géographique mutualisé de Metz Métropole et des opérateurs. Le contenu n’est pas contractuel mais permet d’appréhender le nouveau quartier du Sansonnet dans son ensemble.

Un quartier jardin

Avec son développement et en confiant son aménagement à SAREMM, la Ville de Metz fait du quartier du Sansonnet, le nouveau poumon vert de la ville. Le site, marqué par son histoire maraîchère et jardinière, sera composé d’une déclinaison du végétal sous toutes ses formes. En comptant le parc paysager et ses jardins familiaux, il comprend minimum 40 % d’espaces verts.

L'aspect paysager consitue ainsi le coeur de la démarche du projet du Sansonnet

Le premier élément perceptible dans le quartier sera le végétal (forte visibilité depuis l’espace public, prolongement dans les espaces privatifs). Chaque logement disposera d’une vue sur le végétal (cœur d’îlot apaisé, jardins publics…).
Le végétal sera perceptible aux différentes strates (herbacées, arbustives, arborescentes), aussi bien à l’horizontal qu’à la verticale : les murs, les façades et toitures des constructions seront également des supports de végétalisation.
Le « quartier jardin » s’entend aussi bien dans le traitement des espaces publics que dans l’architecture.
Toutes les rues présenteront a minima une bande jardinée ou engazonnée de 40cm ou la plantation d’arbres de haute tige ; le végétal constituant le continuum et le fil directeur du quartier.

Outre le traitement paysager, il est proposé de décliner « le jardin », élément d’identité du quartier, comme concept programmatique qui sera ainsi :

  • Un parc de 2 ha propice à la promenade avec une aire de jeux pour les enfants,
  • Une cinquantaine de jardins familiaux dialoguant étroitement avec le parc et chacun avec des coloris remarquables, choisis par les résidents,
  • Un jardin en liaison avec l’école et l’EHPAD,
  • Des lieux ouverts à tous, s’articulant à l’aménagement des espaces publics plus particulièrement destinés aux habitants non pourvus de jardins privatifs.

Cette opération vise plusieurs objectifs

  • Développer une offre de logements nouveaux, proche du centre-ville, tout en limitant la consommation foncière
  • Assurer la liaison avec les quartiers environnants
  • Valoriser le caractère naturel du quartier et offrir des formes urbaines variées
  • Maintenir un bon niveau d’équipements et de services de proximité, concrétisé par le projet d’une maison d’accueil pour personnes âgées

Après une phase de concertation active entre les habitants du quartier et la ville de Metz, le projet a été définitivement arrêté par le conseil municipal en janvier 2006.

Pour initialiser l’opération, la ville de Metz a réalisé le Parc du Sansonnet et confié l’aménagement du site à SAREMM.

Afin de poursuivre et finaliser le développement du quartier, SAREMM a entamé la viabilisation et la commercialisation de son cœur au premier trimestre 2021.

Le projet urbain

Une démarche environnementale

L’aménagement urbain du quartier du Sansonnet s’est inscrit, lors de l’écriture du projet, dans une démarche globale d’Approche Environnementale de l’Urbanisme (AEU®), encadrée par l’ADEME.

Les cibles environnementales, définies par l’AEU®, font également l’objet de prescriptions imposées aux promoteurs : orientation du bâti, performance énergétique des bâtiments, isolation acoustique des logements… Une des illustrations de cette démarche est aussi le raccordement du quartier du Sansonnet au réseau de chaleur urbain et favorise ainsi les énergies renouvelables.

Cette démarche a été complétée par l’obtention en janvier 2018 de la labellisation « ÉcoQuartier en chantier ».

Les caractéristiques ayant permis au Sansonnet d’être labellisé sont :

  • Une conception durable et participative,
  • Un quartier jardin, omniprésence du végétal,
  • Une sobriété énergétique et une gestion durable des eaux pluviales,
  • Une promotion des modes de déplacement alternatifs à la voiture.


Par ailleurs soucieux du respect de cette démarche et de son actualisation pendant le développement du quartier du Sansonnet, une expertise d’amélioration environnementale du projet a été confiée en 2020 au CEREMA.

Les principaux points forts sont :

  • Une ambition forte de promouvoir des voiries partagées végétalisées offrant un véritable cœur végétal entre nouveau quartier et espaces déjà urbanisés
  • Une bonne maîtrise des exigences énergétiques à l’approche d’une réglementation thermique de plus en plus forte de par une programmation urbaine reposant sur des exigences HQE Habitat ainsi que le déploiement du réseau de chaleur de la ville de Metz
  • Une bonne prise en compte des enjeux de nature en ville assurant une diversité des ambiances urbaines, des connexions favorables à une plus grande biodiversité, une meilleure gestion du phénomène d’ilot de chaleur urbain et plus globalement une résilience accrue du quartier face aux impacts du changement climatique.

Une histoire maraîchère

Le site du Sansonnet se caractérisait par un parcellaire maraîcher en lanières, orienté est-ouest. Les parcelles maraîchères qui étaient découpées par des murs de clôture en pierre de Jaumont, matériau typiquement messin, sont des éléments d’identité du site. Ils seront pour partie maintenus dans leurs tracés et apparaîtront au niveau des soubassements ou des socles des constructions.

Conscients de la difficulté de conserver des vieux murs en situation et au droit des fondations, il sera demandé de garder les pierres des murs qui ne pourront être conservés et autant que possible, de les réutiliser dans la construction d’éléments en limite du domaine public. Les bâtiments qui s’implanteront à proximité des murs devront adopter une écriture contemporaine (volume, couleur, matériaux) faisant ressortir la qualité des murs.

Ainsi l’habitant pourra retrouver sur sa parcelle ou sur son parcours un élément d’histoire du site.
Le principe de « quartier jardin » s’appuie sur une retranscription du maraîchage et de l’histoire « jardinière » du site dans son urbanisation nouvelle. Le vocabulaire paysager des jardins est décliné dans les espaces publics et les espaces privatifs que ce soit à travers les typologies d’espaces proposées (vergers, jardins familiaux…) que par les végétaux et plantations utilisées (arbres fruitiers, traitement « rural » de l’espace public, développement des haies champêtres…).

Une trame d'espaces partagés

La conception du quartier du Sansonnet repose sur le partage des espaces urbains. La notion de partage est inscrite dans le site (jardins familiaux, économie de l’échange…). Le projet interprète cet état en développant un ensemble d’espaces partagés :

  • Des « jardins partagés » intégrés aux îlots. Alors que les jardins familiaux s’insèrent dans l’aménagement d’un parc urbain, des jardins potagers ouverts à tous (ou moyennant la gestion par une association) intègrent et animent la vie du quartier. Ces jardins tenant lieu d’espaces publics révèlent, au sein des secteurs urbanisés l’histoire maraîchère du site.
  • Des cours communes sont instituées dans les îlots : elles ont vocation à accueillir les stationnements de plusieurs bâtiments. Ces parkings privés sont partagés essentiellement entre plusieurs logements collectifs.
  • Des voies partagées végétalisées et arborées de noues paysagères : Elles créent une ambiance apaisée en laissant une place progressive aux mobilités douces au fur et à mesure que l’on s’approche du cœur du quartier

Priorité au calme

Un réseau spécifique dédié à la circulation des modes doux est créé en parallèle des voies structurantes. Par leur mode de traitement (absence de trottoir, gabarit de voie restreint, chaussée réduite), la place du piéton est valorisée aux dépens de la circulation des véhicules moteurs. L’espace de la voiture est contraint et minimisé sur ces secteurs.
L’ensemble du quartier est irrigué par un ensemble de chemins et d’allées dédiés aux piétons. Les pistes cyclables accompagnent les voies principales.
La circulation des bus restera sur les voies actuelles : route de Lorry et rue de la Folie.

Des vues remarquables

Le site de Sansonnet offre des vues remarquables sur deux éléments marquant du paysage messin :

  • Le Mont Saint-Quentin, au Sud-Ouest du site, élément paysager majeur du paysage de l’agglomération de Metz.
  • L’église du Très-Saint-Sacrement, bâtiment repère avec son clocher à l’échelle du quartier de Devant-les-Ponts.


Le parc permet de garantir un paysage dégagé au Sud du site offrant des vues vers ces deux éléments clefs du paysage. En outre, le positionnement des voiries et cheminements piétons principaux est calé de manière à ce que l’église du Très-Saint-Sacrement soit facilement identifiable.

De même, la répartition des programmes de construction sur le site est prévue pour que le maximum de logements bénéficie de vues majeures sur l’église et le Mont Saint-Quentin. Les pourtours du parc, vaste espace paysager dégagé, sont à cet effet encadrés par des bâtiments collectifs.
Globalement, il est recherché une mise en contact du grand paysage avec le paysage de proximité (jardins, cheminements…), dans un jeu de vues faisant s’entremêler les premiers et deuxième plans.

Le quartier des Coteaux de la Seille

Présentation de l'opération

EN BREF

Aménageur
SAREMM pour la Ville de Metz

Urbanistes / Paysagistes
Urbitat+ / IUPS (Strasbourg) / Eranthis (Strasbourg / Lyon)

Bureau d’études
ERA (Metz)

 

EN CHIFFRES

1 850 logements sur 32 ha à 15 min à pied du centre-gare

3 500 m² de commerces et services de proximité en rez-de-chaussée des immeubles

3 500 m² d’équipements publics

5 ha d’espaces verts de proximité

Sur une zone à fort potentiel, en continuité du tissu urbain existant, SAREMM développe depuis 2012 pour le compte de la Ville de Metz une offre de logements diversifiée favorisant un cadre de vie en rapport avec la nature et le paysage. Encadré par des éléments paysagers majeurs (la rivière la Seille à l’Ouest, le Parc du Pas du Loup au Sud et la zone de loisirs du Fort de Queuleu à l’Est), qui marqueront naturellement à terme la fin de l’urbanisation, le quartier des Coteaux de la Seille s’inscrit dans un grand site de développement de la ville de Metz, structuré par la vallée de la Seille et constituant le trait d’union entre le quartier de Plantière-Queuleu et le quartier du Sablon.

L’aménagement des Coteaux de la Seille doit permettre à ses habitants de profiter de la proximité des équipements et de la facilité d’accès au centre, tout en vivant dans un cadre naturel. Le quartier est desservi par une ligne de bus qui le connecte au centre-ville de Metz. Ce site offre des vues remarquables sur la ville et les lointains : à l’ouest sur les Coteaux de la Moselle dominés par le Mont Saint Quentin, au nord, vers le centre-ville, la Cathédrale et le Centre Pompidou Metz.

Depuis l’arrivée des premiers habitants en 2014, près de 600 logements ont été livrés. L’aménagement de la première phase se termine, SAREMM développe maintenant la seconde phase avec de nouveaux urbanistes et un dialogue continu avec les habitants et les riverains.

Le projet urbain

Un quartier mixte et fonctionnel

A terme, ce sont  plus de 1800 logements adaptés à tous les profils qui vont être créés : locataires, propriétaires, primo-accédant, retraités, ménages avec enfants… Ce quartier accueillera en outre des commerces et services de proximité et va bénéficier des équipements déjà présents à proximité : école, collège, gymnase, piscine, parcs. Le projet prévoit la réalisation d’immeubles collectifs, d’habitat intermédiaire mais également de programmes de maisons individuelles, alliant qualité architecturale, qualité d’usage, qualité des matériaux et sobriété carbone. Tous les logements sont raccordés au réseau de chauffage urbain de la ville, alimenté à plus de 60% par des énergies renouvelables.

Une mise en valeur du site

L’implantation du projet répond à une double volonté : respecter les vues existantes et mettre en scène le quartier vis-à-vis du reste de la ville. Pour que le relief naturel du quartier soit visible depuis le reste de la ville, tout en préservant un maximum de visibilité depuis les immeubles, les constructions sont étagées dans la pente et les espaces publics viennent épouser la topographie du site.

Un aménagement tourné vers la nature

Les bâtiments et les rues sont disposés de manière à permettre le passage de la lumière, à organiser les continuités végétales (corridors écologiques) et la circulation naturelle de l’eau vers la Seille. Les eaux de pluies sont gérées selon un système ambitieux de noues paysagères, de chaussées réservoirs et de jardins de pluie étagés. Les jardins publics et les parcs seront pour l’essentiel livrés avec un aménagement assez simple, définis lors d’ateliers de concertation avec les riverains, afin que les usages qui s’y établiront et les actions des habitants puissent leur donner leur caractère définitif. Un véritable travail de connexion du quartier aux espaces naturels que sont la Seille, le parc du Pas-du-Loup et le site du Fort de Queuleu, permettra une inter-pénétration de l’urbain et de la nature.

Liens avec la ville favorisant les déplacements doux

Les espaces publics accordent une place prépondérante aux piétons, avec des trottoirs larges plantés et des parcs favorisant la rencontre des habitants. Le quartier est connecté au réseau de transport en commun LE MET’. La proximité du centre-ville et des nombreux équipements favorise l’usage des modes de déplacements doux, les espaces publics du quartier intègrent avec attention des modes de déplacement alternatifs à la voiture. Les berges de la Seille forment l’amorce d’une promenade piétons/cycles continue et agréable, conduisant jusqu’au centre-ville.

Des logements pour côtoyer au mieux son environnement

La majorité des logements sont équipés d’un balcon ou d’une terrasse d’une surface significative. Chaque résident peut ainsi profiter pleinement de la vue, du soleil, de la nature… et apprécier pleinement le site.

Le quartier de l’Amphithéâtre

Présentation de l'opération

EN BREF

Aménageur
SAREMM pour l’EuroMétropole de Metz

Architecte – Urbaniste Mandataire
Clément Blanchet Architecture

Paysagiste
Atelier Jours

Bureau d’études
IRIS Conseil

EN CHIFFRES

1 900 logements et 7 000 salariés à 5 min à pied de la gare TGV

110 boutiques dans le centre commercial Muse

350 000 visiteurs par an au centre Pompidou Metz

20 ha de parc et plus de 2 000 arbres dans les jardins Jean-Marie Pelt, poumon vert du quartier


Situé sur une ancienne gare de marchandise ferroviaire, le projet de l’Amphithéâtre, porté par l’EuroMétropole de Metz et en lien avec la Ville de Metz,  transforme progressivement ce secteur dans le prolongement du centre-ville. Des logements, des commerces, des bureaux, des lieux culturels et de loisirs sont créés pour faire de ce quartier un quartier actif, vivant et moderne.

A moins de 10 min du centre-ville historique, le quartier de l’Amphithéâtre est situé à proximité de la gare SNCF et abrite le Centre Pompidou-Metz. La ligne à Haut Niveau de Service METTIS dessert le quartier.

L’aménagement du quartier a démarré avec la création des jardins Jean-Marie PELT (Parc de la Seille), des Arènes, et du Centre Pompidou-Metz. Les premiers programmes de logements et de bureaux ont été livrés en 2012, puis en 2017 le centre commercial Muse a ouvert ses portes, suivi du Centre des Congrès en 2018. Aujourd’hui les réflexions sont lancées concernant l’aménagement de la partie sud du quartier, à vocation d’habitat.

Le projet urbain

Les objectifs du quartier sont multiples :

  • Développer une offre de logements proche du centre-ville
  • Développer un quartier d’affaires avec le Centre des Congrès et une offre de bureaux à proximité immédiate de la Gare TGV
  • Proposer des espaces commerciaux ainsi qu’une offre culturelle et de loisirs

Un quartier mixte en prolongement du centre-ville

Le quartier de l’Amphithéâtre vient en complément du centre-ville avec un raccordement direct Nord-Sud en suivant le passage de l’Amphithéâtre et en prolongeant la rue des Messageries. L’opération permet également le désenclavement du quartier du Sablon en le reliant à la rue Louis Le Débonnaire via divers axes Est-Ouest.

Toutes les composantes de l’organisation de la vie au quotidien ont été pensées : l’organisation des transports, la manière de circuler à l’intérieur du quartier, l’accès aux différents services publics et privés.

Toutes les fonctions urbaines sont présentes : logements, bureaux et commerces, loisirs, culture, services sont représentées dans le projet ce qui favorise la mixité des usages et l’animation du quartier.

Un lieu d'échanges

La grande caractéristique de l’espace public, lieu d’échanges par excellence, est un système de places attenantes à la rue, présent en centre-ville, qui se prolonge dans le quartier. Le parvis des Droits de l’Homme participe à ce système et il est à ce titre la première place réalisée.

Les engagements pour un quartier durable :

La démarche de développement durable reste en filigrane dans toutes les phases d’élaboration du projet, depuis le choix de l’implantation du projet urbain sur une ancienne friche ferroviaire jusqu’aux niveaux de performance énergétique ambitieux atteints par les immeubles. Ainsi, le projet répond à des objectifs tels que  la maîtrise des impacts environnementaux ou l’intégration des spécificités locales, dans un souci de cohérence environnementale, économique et sociale. Par exemple, le quartier est raccordé au réseau de chauffage urbain et de froid urbain de l’EuroMétropole de Metz, est conçu pour faciliter les alternatives à l’utilisation du véhicule individuel, regroupe toutes les fonctions urbaines pour éviter les déplacements longs, compte plus de 20% de logements sociaux, comprend plus de 20 ha d’espaces verts.